Générique
[Japon]
Ben : Bonjour.
Douanier 1 : Nature de votre séjour ?
Ben : Vacances.
Cam : Comment vous allez ?
Douanier 2 : Bonjour, Monsieur.
Rien à déclarer ?
Cam : Seulement mon amour inconditionnel pour New York.
Kappo : Désolé, pardon.
Comment tu vas ?
Mes potes ! C'est bon de vous revoir dans ce genre d'endroits.
Bienvenue chez vous, camarades !
Même s'il vous a fallu deux semaines pour appeler un vieil ami.
C'est rien.
Ben : On était débordés. Cam a même sérigraphié des tee-shirts.
Cam : C'est vrai. Je suis designer.
Ben : Je dirais pas designer.
Cam : Je le suis. Je déchire.
Domingo : Comment vous allez les copains ?
Ben : Bien.
Domingo : Je vous présente Leigh, une copine.
Elle me disait qu'elle adore mon sweat.
Je me suis dit qu'elle devait rencontrer les créateurs.
Leigh : Salut les mecs.
Kappo : Je suis David Kaplan.
Millionnaire grâce à moi, peu importe.
Leigh : Ravie.
Où je peux trouver un de ces sweats ?
Ben : JFBK, Atmos.
Cam : Et si tu veux voir la collection, va voir la boutique de Lulu D.
Elle aura nos nouveaux sweats en vitrine demain.
Ben : Donne-moi ton e-mail et je t'en offrirai un.
Leigh : C'est très gentil de ta part.
Cam : Les mecs !
Dommage qu'il soit déjà maqué.
Mais mon pote David est libre.
Domingo : Que penses-tu de cette bombe ?
Leigh : Je suis maquée aussi.
Ce sweat est pour mon copain.
Tous : Allez !
Domingo : C'est ça que j'aime !
Ben : Tu sais quoi ?
On a déjà la vitrine, vas-y mollo sur la drague.
Cam : Tu crois que je peux l'arrêter ?
Avec Lulu, je perds le contrôle.
Cam : Salut.
Lulu D., tu es radieuse aujourd'hui.
Lulu : Merci.
Ben : Prête pour les sweats parfaits ?
Lulu : Ouais, envoie la sauce.
Cam : Elle est pas prête.
Ben : Je sens pas ton impatience.
Lulu : Je suis impatiente.
Lulu : Doux.
J'adore le dessin.
Ben : Merci.
Alors, quand vas-tu installer la vitrine ?
Ce soir ou demain matin ?
Parce qu'on peut t'aider.
Lulu : Je suis désolée.
J'avais promis, mais j'ai reçu la collection Néandertal et j'ai dû la mettre en vitrine, sinon je pouvais pas la vendre.
Ne m'en voulez pas.
Cam : Néandertal ?
Lulu : Vous savez, la ligne de Tim et Ivan.
Les Néandertaliens de New York ?
Voilà.
Ben : Attends un peu.
Tim, le photographe drogué ?
Cam : Et Ivan, le chauffeur de bus qui conduisait le M96 chez Gristedes ?
Lulu : Ouais, ils sont super tendance.
Ben : Vraiment ?
Lulu : C'est plus les mecs que leurs fringues.
Ils ont une histoire.
Des drogués devenus designers de mode.
Les gens aiment les bad-boy.
Cam : Je vois que des bites, là-dedans.
T'aimes plus notre style juif-minicain ?
Lulu : Mais si.
Vous êtes charmants.
Cam : Ben est charmant.
Je suis scandaleux.
Ben : Donc, on disait...
Combien t'en veux ?
Lulu : Commençons avec deux.
Ben : Deux douzaines ?
Lulu : Non, juste deux...
pour l'instant.
Rene : Pas mal, hein ?
Tu l'as vraiment fait.
Comme tu l'avais dit.
L'affiche est incroyable, chef.
T'es connu dans le quartier.
Pas autant que le cul de Debbie.
Rene : T'as dit quoi ?
Je rigolais, chef.
Elle devait pas venir voir la pub ?
Rene : Je croyais, si.
Rachel : Vous venez du Sénégal ?
Car j'en reviens.
Taximan : Haïti.
Ben : Putain de Tim.
Photographe merdique.
Et maintenant, styliste merdique.
Mais tout le monde le trouve brillant.
Cam : L'histoire du raté du ghetto, ça marche.
C'est une bonne histoire.
Ben : C'est quoi notre histoire ?
Et ne dis pas "juif-minicain".
Kappo : Ben Epstein, un mec sympa.
Les mères l'adorent.
Ben : Ma mère peut pas être notre seule cliente.
Il faut qu'on fasse un truc pour faire parler de Crisp.
Vendre six t-shirts par mois, ça suffit pas.
Cam : Et si on faisait une soirée dans une boutique éphémère ?
Ben : Oui, j'aime l'idée.
Cam : Vendre des sweats, faire passer le mot.
Ben : Faut que ça soit un truc dément.
Qu'on fasse parler de nous.
Kappo : Faut vous faire tirer dessus.
Jouez-la classique, putes et armes.
Ben : Tu sais quoi ?
Ça pourrait marcher.
Pas les armes, mais... si on avait des filles... pour faire un petit show fétichiste, comme celui de Shinjuku ?
Cam : Amener Tokyo à LES.
J'aime ça.
Kappo : Et vous savez ce qui serait démentiel ?
Que Jay-Z soit là.
Mon pote Rich, du temple israélite, dirige presque ROC Nation.
Je vais l'appeler maintenant.
Cam : Tu nous ramènes Jigga, et toi, les Geishas.
Moi, je vais voir si mon pote Obama peut venir.
Écoutez, la meilleure chanson de Luther était...
"A thousand kisses from you..."
Tu me tues là.
Rene : Qu'est-ce que...
Debbie : Je voulais te rendre ça.
Tu me paieras jamais assez pour le reporter.
Rene : Debbie, attends !
T'es pressée ?
Où tu cours comme ça, bébé ?
Debbie : Loin de toi.
Rene : Pourquoi t'es si énervée ?
Debbie : Cette affiche de merde sur Stanton ?
Rene : T'es bien là-dessus, bébé.
Debbie : Vraiment ? On me reconnaît même pas.
On voit à peine mon visage.
Et c'est pas mes fesses.
Rene : Jabbar l'a photoshoppé.
Ça se fait pour toutes les affiches.
Même Eva Mendes y passe.
Debbie : Tu m'as dit que je serai le visage de Rasta Monsta.
Et pour une raison stupide, je t'ai cru.
Rene : On a choisi parmi les photos.
C'est celle-là, la mieux.
Sois fière.
Debbie : Profite bien de ton affiche vicieuse.
Car tu n'approcheras plus jamais mes fesses.
Ben : Tu penses que cette fille fera notre show ?
Domingo : Crois-moi.
Fille : Absolument pas.
C'est dégueulasse.
Domingo : Je pensais que tu déconnais pour l'anguille.
Ben : On oublie les anguilles.
On veut seulement un truc nerveux et choquant.
Comme le show fétichiste qu'on a vu a Shinjuku.
Fille : C'est plutôt amusant.
On peut faire un truc sur le fétichisme, mais d'un angle féministe.
Ben : Oui, sur le fétichisme.
Si vous pouvez toujours porter la tenue... et vous torturer.
Se torturer très gentiment.
Fille : Vous voulez que je torture gentiment Jin-Suk ?
Domingo : Mlle Tomako, aide-nous un peu.
Ça apaiserait ta conscience féministe si on te donnait un peu de Cali Kush que tu aimes tant ?
C'est ta préférée.
Cam : T'as eu mon e-mail pour mon jour de congé vendredi ?
Rene : Il a dû aller dans mon dossier pas-une-seule-chance.
Cam : Allez.
On ouvre une boutique éphémère.
Rene : Tu as un éphéméride quoi ?
Cam : Boutique éphémère.
Ben et moi, on utilise un local vide pour vendre nos sweats et montrer ce qu'est Crisp.
Il me faut la journée pour installer.
Rene : Tu as besoin d'une journée pour récolter ce que nous doivent les épiciers coréens.
Laisse Ben s'en charger.
Cam : Il peut pas tout seul.
Ça va faire du bruit dans la mode.
Rene : Le monde de la mode ?
Sur Orchard Street ?
Je peux peut-être te donner ta journée si tu distribues du Rasta Monsta.
Je parle d'affiches, de bannières, de présentoirs.
Cam : Tu vas m'y obliger ?
Rene : Tu veux un jour de congé ?
Obligé.
Et je veux venir pour vérifier, personnellement.
Donc rajoute-moi avec quatre personnes sur ta liste d'invités.
Cafe, mama.
Rachel : Ça fait un truc bizarre à mes seins.
Lulu : Oui, ça les grossit et les rend magnifiques.
Rachel : Tu sais que j'ai appelé personne, donc ils savent pas que je suis rentrée.
Lulu : C'est mieux comme ça.
Incognito.
Rachel : Je sais pas, Lulu.
Tu sais le pire dans les voyages ?
C'est le retour.
Quand j'étais là-bas, j'ai cru que j'avais réglé mes soucis.
Mais depuis mon retour, c'est juste...
"Est-ce que je vais trouver du taff ?"
"Est-ce que je dois sortir ?"
"Je peux me payer Canalsat ?"
C'est comme si, j'étais jamais partie, en fait.
Lulu : J'ai l'impression que tes seins sont plus gros.
Rachel : Non, c'est la robe.
C'est trop "seintré".
Lulu : Essaye la Phillip Lim.
Elle est trop belle.
Rachel : C'est fou que Ben ait une marque.
Lulu : Ton mec est doué.
Rachel : Est-ce qu'il...
Il sait que je viens à la...
Lulu : Je sais pas.
Rachel : T'as pas dit que t'étais accompagnée ?
Lulu : C'est une boutique éphémère.
C'est ouvert au public.
Rachel : Oui, mais je suis pas le public.
Lulu : Allez...
Animateur : Quoi de neuf, les gars ?
40 deuce radio, evr.com.
On a DJ Scarlizzy de Cali...
Fille : Scarleezy !
Attention !
Animateur : DJ Scarleezy, pardon.
T'as un sacré look.
Tu dois le garder.
Quel morceau t'as donné envie de devenir DJ ?
Fille : Je pense que le morceau qui m'en a vraiment donné envie... était "Straight Outta Compton."
Peut-être car je suis aussi de Cali.
Animateur : Et tu aimes les rues de New York ?
Fille : J'adore.
Animateur : Tu sais rouler un joint ?
Fille : D'une seule main.
Animateur : Reste avec nous après l'émission.
C'est 40 deuce radio.
Vous écoutez evr.com.
Cam : Les plus beaux sweat-shirts jamais vus.
Importés du Japon.
On en revient juste.
Animateur : C'est vrai ?
Ben : On a ramené des filles avec nous aussi.
Elles seront à la boutique demain soir pour faire un show fétichiste, un truc jamais vu ici.
Il faut venir pour voir ça.
Animateur : Comment ça marche ?
Je viens dans votre boutique, j'achète un sweat devant, et je pisse sur une écolière derrière ?
Ben : Je peux pas tout dévoiler, mais ce qui arrive à l'arrière, reste à l'arrière.
Animateur : On devrait savoir autre chose pour demain soir ?
Ben : Ouais, Jay-Z sera là.
Il pourrait être là, parce qu'on l'a contacté.
Cam : Pourquoi tu mythones ?
Ben : Je mythone pas.
Je crée le buzz.
Cam : C'en était un ?
Ben : Si on vend pas de sweats demain, on est baisés.
Littéralement ruinés.
Cam : Ça va aller.
On est passés pour des désespérés.
Ben : Qui on trompe ?
Le compte est vide, on a des factures.
New York nous connaît pas.
Cam : Elle va nous découvrir.
On gère.
Ben : Ça tient plus qu'à un fil.
Cam : Ne tire pas dessus.
Ben : C'était pas trop fort ?
Julie : Quoi ?
Ben : C'était trop fort ?
Julie : Non.
Julie : Je savais pas que t'étais du genre fessée.
Ben : Tu penses que je suis trop gentil pour être designer ?
Julie : Tu t'entraînes à être méchant sur mes fesses ?
Ben : Désolé.
Julie : Ne le sois pas.
J'aime bien ça.
Que tu sois gentil.
Debbie : Tu veux quoi ?
Rene : J'étais dans le coin.
Je voulais te donner ça.
Debbie : Merci.
Rene : Tu m'en veux ?
Debbie : Je pensais que toi, tu aurais choisi la photo où je souriais.
Tu devais pas me protéger ?
J'essaye de faire carrière aussi.
Rene : Si.
C'était juste un panneau.
On aura des présentoirs le mois prochain.
Debbie : Je m'étais dit, s'il prend une belle photo, il est bien.
S'il utilise la photo de mon cul, il est comme tous les autres.
Rene : Je suis bien.
C'est pour ça que je suis là.
Pour m'excuser et me racheter.
Debbie : Tu vas faire comment ?
Rene : T'emmener à une soirée mode.
Te présenter à de futurs grands designers.
Debbie : Vraiment ?
Cam : Tes fétichistes ont intérêt à marcher.
Ces menottes sont chères.
Ben : Crois-moi, ça va nous donner l'avantage.
Ça vaut chaque centime.
Cam : Je t'ai dit que Rene vient ce soir ?
Ben : Dis-moi qu'on ne servira pas de Rasta Monsta.
Cam : C'est bien entre deux verres.
Ben : Ça craint.
Ce soir, ça devait être pour Crisp.
Notre départ new-yorkais.
Cam : Je te jure, tu verras même pas qu'il est là.
Ben : Merde, regarde.
Les Néandertaliens.
Ça rendrait bien s'ils venaient ce soir.
Cam : On dirait des clodos.
Ben : Tais-toi.
Ben : Ça roule ?
Ben, l'ami de Gingy.
Tim : Comment ça va ?
Cam : Vous déchirez avec vos T-shirts Néandertals.
Je kiffe.
Tim : Tous nos t-shirts étaient nuls.
On en fait plus.
On se lance comme tailleur.
Ben : Tailleur ?
Tim : Des costumes sur mesure.
Les t-shirts, c'est pour les gamins.
Ben : On fait un truc ce soir.
On lance nos nouveaux sweats.
Venez y jeter un oeil.
Cam : 186 Orchard Street.
Japonaises fétichistes et bières gratuites.
Mec : Tu veux tester ?
Ben : Carrément.
Merci.
Cam : C'est bon.
Ben : C'est bon ?
Kappo : Vous êtes parfaites.
Vous allez être géniales, géniales, géniales.
Tape-m'en cinq.
Je dois vous remercier, au nom de Crisp, de mettre à profit vos talents cachés pour cette soirée.
Fille : Merci.
C'est super gentil.
Vous êtes ?
Kappo : David Kaplan.
Domingo : Je peux vous l'emprunter ?
T'as eu Ben et Cam ?
Je tombe sur leurs répondeurs.
Kappo : Je pensais qu'ils m'évitaient.
Domingo : J'ai besoin d'aide en attendant que Dolce & Gabbana se pointent.
Ils ont invité tous les showrooms.
Kappo : Je sais.
Mes boules juives sautent partout.
Voix : "Mesdames et messieurs, nous nous excusons pour le retard occasionné.
Cam : On va rester coincés ici longtemps ?
On aurait dû prendre un taxi.
On va être en retard.
Ben : Il est cool le petit bonhomme, là... avec son collier de rappeur et sa maman.
Cam : Il a du style pour un petit bonhomme.
Pas autant que moi à son âge.
Ben : J'aurais dû inviter ma mère ce soir, ou ça fait pas Crisp ?
Crisp...
Ça veut dire quoi en fait ?
On n'a jamais trouvé de vraie réponse à cette question.
Et là, on a des fétichistes, mais... Je sais pas.
Les gens vont nous suivre ?
Il y aura des gens au moins ?
Je peux demander au petit où il a eu ses bottes ?
Ces bottes tuent tout.
Cam : Relax.
Ben : J'ai crié ?
Merde.
Merde, je suis défoncé.
Cam : Pourquoi t'as fumé avec les Néandertaliens ?
Tu sais pas ce qu'il y a dans leur drogue.
Ben : Sois sympa.
Je fais une crise cardiaque.
On est sous l'eau ?
Je crie ?
Je dois y aller.
J'y vais.
Debbie : Tu m'as dit que c'était dans le monde de la mode.
Rene : Ça s'appelle une boutique éphémère.
Ça vient de sortir.
Debbie : Ils m'ont l'air sales, ces gens.
Si j'attrape des punaises, je te tue.
Cam : Tu vois ?
Ton coeur fonctionne, tes poumons aussi. Tout.
T'as pas à avoir peur.
Ben : Sérieux, faut que je sorte du métro pour aller à l'hôpital, de suite !
De suite !
Mec : Tu sais quoi faire ?
Mets-lui la tête sous l'eau 5 secondes.
Il sera comme neuf quand il sortira de l'eau.
J'étais tout le temps défoncé, avant.
Je fumais de l'herbe, ça me rendait dingue.
Je te soutiens, mec.
Ben : Faut que je parte.
Mec : T'as pas une cigarette ?
T'as pas un dollar ?
Oh mon Dieu.
Ben : Oh mon Dieu.
Excusez-moi, c'est une urgence.
Cam : Putain, super !
Merde.
Mec : Comment tu les connais ?
Julie : Je sors avec un des créateurs de la marque.
Mec : C'est nul...
T'as un copain.
Julie : Et oui.
Mec : Tu sors avec qui ? Cam ?
Mec : Je vais aller me masturber.
Rachel : T'es la copine de Ben ?
Rachel.
On était...
Il y a longtemps.
Julie : Tu es... cette Rachel.
Rachel : Ça dépend de ce qu'il t'a dit.
Julie : Salut.
Rachel : Il est là ?
Parce que je l'ai pas...
Julie : Bizarrement, il est pas là.
Rachel : D'accord.
Julie : Tu veux lui faire peur ?
Rachel : Non, ça va aller.
Julie : Allez, ça va être super.
Rachel : Non... D'accord.
Mec : Ah oui ?
Kappo : Je le connais, vraiment.
Kappo : Oh mon Dieu, vous êtes Rene ?
Rene : Qui demande ?
Kappo : David Kaplan, un ami de Cam.
Je suis carrément accro.
J'en bois, genre, 4 canettes par jour, je pisse en rouge, jaune et vert.
Rene : Bois-en cinq, alors, "papo".
Rene : T'es belle, tu vois ?
Le visage de Rasta Monsta.
Sur la prochaine affiche, je te promets qu'on le verra.
Debbie : Mon sourire fait vendre plus de canettes que mon cul.
Rene : Quand même pas.
Je rigole, bébé.
Détends-toi.
Debbie : Excusez-vous.
Mec : Moi ? C'est vos fesses.
Elles m'ont nargué toute la soirée.
Mec : C'est ta femme ?
Désolé.
Rene : C'est quoi ton problème ?
Mec : Je voulais pas...
Rene : Tuez-le !
Edie : Compris.
Ben : Ça pourrait marcher ?
Cam : Oui, vas-y.
Ben : Attends, fais-le avec moi.
Cam : Je dois te surveiller pour pas que tu te noies.
Ben : S'il te plaît, fais-le.
J'ai la trouille.
Cam : Tu me tues.
Je compte jusqu'à trois.
Un.
Ben : Un.
Cam : Deux... trois.
Ben : Deux... Allez !
Cam : Ça va mieux ?
Ben : Quoi ?
Cam : C'est ça, Crisp.
C'est notre histoire.
Ben : La folie passagère ?
Cam : La loyauté.
Tu crois que les frères Brook se soutenaient comme ça ?
Domingo : Tiens, tiens, tiens.
Ça va, chérie ?
Rachel : Ça va.
Domingo : Ça se voit.
Rachel : Tu promènes toujours les chiens ?
Domingo : Oui.
Je promène un petit Schnauzer.
Rachel : Super.
Domingo : Je vends d'autres trucs. Du vert.
Rachel : Des vêtements de récup' ?
Domingo : Non, pas du tout.
Je vends de l'herbe.
Rachel : Compris.
Domingo : Donc si t'as besoin...
D'accord ?
Rachel : Ouais.
Domingo :"Domingo Dean, canins et cannabis."
J'ai trouvé ça tout seul.
Je plaide coupable.
Rachel : C'est sympa.
Domingo : Ouais.
Domingo : Mec, s'il te plaît.
Tu renverses, tu payes.
Éloigne ta bière des vêtements.
Merci.
Qu'est-ce que tu fous ?
T'as entendu Rene.
Il plaisantait.
Je crois pas qu'il plaisantait.
Tu fais toujours ton cow-boy.
Éloigne ça.
Ben : Tu vois ça ou je délire encore ?
Cam : Je le vois aussi.
Kappo : Vous étiez où ?
On s'inquiétait pour vous.
Julie : Ça va ?
T'es trempé.
Ben : C'est une histoire de dingue.
Lulu : Quel culot... t'es même pas venu à ta propre fête.
Les flics, oui.
Ben : T'es revenue.
Rachel : Salut.
Crisp, c'est génial.
Sérieux, c'est sympa.
Je savais pas...
Ben : Merci. C'est Julie.
Rachel : Je sais.
On s'est parlé.
Ben : Ah ouais ?
C'est super.
Andy : Tu es Ben ?
Andy Sussman.
Le monde est petit.
Mon père était à la fac avec le tien.
Ben : C'est très cool.
Merci d'être venu ce soir.
Andy : Y a pas de quoi.
Ça rendait bien les filles et les sweats.
C'était sympa.
J'ai un showroom en ville, si vous voulez venir.
J'aimerais être votre commercial.
On voit ça la semaine prochaine ?
Ben : C'est noté.
Andy : Super.
Ravi de vous avoir rencontrés.
Domingo : "Peace.
Cam : À plus.
Kappo : Je vous fais la bonne nouvelle / mauvaise nouvelle.
La mauvaise, c'est qu'il y a eu un coup de feu, mais la bonne, Crisp a vendu 55 pièces, ce soir.
Ben : 55, c'est un bon début.
Cam : C'est un super début !
Domingo :C'est vrai.
Détends-toi, t'as l'air nerveux.
Ben : C'est bon.
Cam : Je prends ça, merci.
Domingo : Partage.
Partage.
Générique de fin