[Previously]
Générique
Ben : Non, bien sûr.
On sera là.
Je peux prendre votre stylo ?
À 14 h ?
À tout à l'heure.
D'accord.
Au revoir.
C'était Nancy Frankenburg.
Elle veut nous voir.
Julie : C'est génial.
Elle est connue, non ?
Ben : Elle est énorme.
J'aimerais bosser sur de nouveaux dessins.
C'est mieux de faire simple et d'y aller avec ce que j'ai ?
Julie : Reste simple.
Ben : Cam va halluciner.
Il pensait qu'on avait tout gâché chez elle.
Julie : Tu peux me passer la sauce piquante, s'il te plaît ?
Merci.
Mère : On est partis.
Le repas.
Tout est prêt.
Petite fille : Salut, Domingo. Merci.
Domingo : Avec plaisir. À plus.
Salut, Symphony.
Salut, Cyrus.
Amusez-vous bien.
Et apprenez.
Domingo : Comme dans du beurre.
Ça va ?
Je t'ai pas fait attendre ?
Cam : T'es l'homme des "Real Housewives" de l'Upper East Side.
Domingo : C'est clair, l'édition défoncée.
Pour vous, monsieur.
Pour vos services.
Cam : Merci.
Domingo : C'est parti.
Cam : Je peux te poser une question ?
Domingo : Quoi ?
Cam : Ça te dérange si j'ai mes clients ?
Pour me faire un peu plus.
Domingo : Tu veux dealer.
Tu veux vendre tranquille ?
Tourner dans les quartiers, être armé dans la rue ?
Cam : Non, mec.
Je veux juste vendre de l'herbe à de gentils blancs, comme tu le fais, me faire un peu d'argent, pour enfin avoir mon chez-moi.
Domingo : Crisp rapporte pas ?
Cam : On réinvestit tout ce qu'on gagne, mais on a un bon stock.
Cam : C'est comme ce que disait ma mamie...
Lentement mais sûrement.
Sois bouddhiste.
Cam : C'est généreux, merci.
Ben : Ça va entre nous ?
Julie : Tu crois que ça va ?
Ben : Je crois, oui.
Et toi ?
Julie : Il y a ce gars...
Ben : D'accord...
Julie : je le connais depuis toujours.
On a toujours été amis, mais il veut plus.
Je n'arrête pas de le repousser, mais le problème c'est que...
Ben : Il est riche ?
Julie : Il me veut.
Il a été clair.
Je n'arrête pas d'attendre qu'on devienne quelque chose, mais ça n'arrive pas.
Donc... qu'est-ce qu'on fait ?
Ben : J'aime être avec toi, sortir...
Julie : Vas-tu tomber amoureux de moi ?
Fille : S'il n'est pas amoureux maintenant, il ne le sera jamais.
Merde.
Désolée.
Ben : Tu devrais peut-être pas m'attendre.
Voix : "Attention à la fermeture des portes."
Ben : J'ai peur d'aimer que les filles indisponibles.
Julie est belle, elle commence à s'attacher et moi je fais genre...
Kappo : J'ai envie de te gerber dessus.
Ben : Moi aussi.
Domingo : Donc, c'est fini ?
Ben : Je sais pas.
Je suppose.
Domingo : T'as besoin d'une conclusion.
Regardez ça.
Kappo : On t'a tiré dessus ?
Domingo : C'est un talon de Jimmy Choo.
Une meuf a fait comme si elle écrasait un mégot sur mon bras.
Vous avez ça.
Vous savez que c'est fini.
Ben : Tu sais qu'elle est folle.
Domingo : Presque. Elle était Serbe.
Sabina Blaskovic.
Elle avait un gros cul.
Rene : Ça va se passer comme ça.
À ton signal on va le propulser sur la rampe, passer au-dessus de la voiture, en longueur.
Debbie : Ça a l'air dangereux, "papi".
Rene : C'est censé être dangereux.
Un million de personnes regarderont.
Debbie : Un million ?
Sois réaliste.
Rene : Et même plus, si tout va bien.
J'ai pas le budget de Coca-Cola, donc j'ai dû faire des choix.
Mais ce petit Wilfredo est un casse-cou.
Il a même accepté la pyrotechnique.
Je l'apprécie beaucoup.
Wilfredo : Salut.
Rene : Mon amie et ta co-star, Debbie Dominguez.
Wilfredo : Enchanté.
Il faut que je vous dise que votre Rene m'a sauvé la vie.
Il m'a donné une seconde chance de réaliser mon rêve.
Je vais skater pour toi.
Tu es le seul qui croit encore en moi.
Je skaterai ou mourrai pour toi.
Je tuerai même pour toi !
Rene : C'est pas nécessaire.
Tout va bien.
Viens par ici.
Wilfredo : Je t'aime. Merci.
Rene : Je t'aime aussi.
Donne-lui une Rasta !
Rene : J'ai fait quelque chose de mal ?
Debbie : Au contraire.
J'ai envie d'amener ma Nilda ici.
Elle pourrait avoir besoin d'être guidée pour canaliser son intelligence.
Rene : Vraiment ?
Tu es prête ?
J'adorerais rencontrer ta fille.
Fille : Bonjour.
Nancy vous attend.
Elle sera là dans quelques minutes.
Nancy : Alors, les garçons, grande opportunité.
Ben : Super.
Cam : Dites-nous.
Nancy : Mon fils a tellement aimé votre sweat que j'ai pensé que vous seriez géniaux pour dessiner... le nouveau t-shirt de fin d'année de Saint Max.
Ben : Le lycée Saint Maximilian ?
Nancy : En fait, le collège.
Cam : C'est payé combien ?
Nancy : Rien.
Cam : On aimerait aider, mais on est occupés par la production d'automne.
Ben : Tu sais quoi ?
On peut l'intercaler.
Je ferai un truc.
Cam : Quoi ?
Ben : On peut le faire pour Nancy.
Nancy : Je pourrai le voir dès demain ?
Ben : Il me faut 10 minutes pour faire le dessin.
Maintenant,
Nancy nous doit une faveur.
T'avais remarqué son cul ?
Cam : Carrément.
Tu veux que je t'aide ?
Ben : Je gère.
Cam : J'espère que ça n'arrêtera pas Nancy
de nous voir comme de vrais pros.
Ben : On est de vrais pros.
Ben : Qu'est-ce que tu fais ?
Cam : Je dois déposer des trucs à Corona, et puis je vais aider Lulu.
Et toi ?
Ben : Je dois peindre un panneau pour un magasin dans Bed-Stuy.
Cam : Brooklyn est dans la place.
Ben : C'est un magasin de donuts végétariens, Funkin' Fauxnuts.
Cam : Brooklyn n'est pas dans la place.
Lulu : J'ai dit à mon père qu'on y serait bientôt.
C'est bon ?
Super.
Génial.
J'ai entendu un truc qui pourrait t'intéresser.
Apparemment Ben a largué Julie.
C'est ce que Cam vient de me dire.
Rachel : Intéressant.
On doit boire un café.
Lulu : Ah bon ?
Rachel : On devrait plutôt boire un verre.
Lulu : Il est célib' depuis trois heures.
En plus, t'as assez de Bordeaux dans le sang pour tout l'été.
Rachel : Je rigole.
Aie un peu confiance.
Lulu : Vas-y pour un café, reste détendue, sois cool.
Rachel : Je vais être cool.
Je suis très cool.
Lulu : Celui-là ira près des cabines d'essayage.
Il est sympa.
Felix : Tu le prends ?
Tu devais pas prendre l'autre ?
Lulu : Je prends les deux.
Il a un camion.
Felix : Je cuisine.
Tu restes ?
Lulu : Oui.
Felix : Je fais de l' "amatriciana".
Lulu : Excellent.
Felix : Il mange du porc ?
Lulu : Je sais pas, mais il sait parler si tu lui demandes gentiment.
Felix : Tu manges du porc ?
Cam : Tant qu'il est kascher.
Ben : Je l'ai.
Rachel : Non, c'est bon.
Ben : Je prends.
C'est quoi ce truc ?
C'est un cadavre ?
Rachel : J'espère pas.
Ben : Je peux ouvrir ?
Rachel : C'est le but.
Ben : Voyons, ce que tu m'as apporté.
Déconne pas.
C'est une vraie ?
Mon Dieu, c'est une vraie.
Rachel : J'étais dans un marché à Paris et je l'ai vue.
J'étais là, "ça, obligé, c'est pour Ben."
Elle t'appelait.
Genre...
"Monsieur Epstein, prenez-moi,
"remplissez-moi."
Ben : Attention.
Rachel : Je voulais te la donner plus tôt, et puis j'ai rencontré Julie, et j'ai trouvé que ça serait bizarre que ton ex t'offre quelque chose.
Ben : Je m'inquiéterais plus pour Julie.
Rachel : Tout va bien ?
Ben : Je dois te donner quelque chose.
C'est trop.
Rachel : Je l'ai eue pour presque rien.
Et puis, c'est Paris.
Louis Vuitton pousse sur les arbres là-bas.
En plus... je voulais vraiment que tu l'aies.
Ben : Merci.
Je pensais à nous l'autre jour.
Rachel : Sérieux ?
Ben : Quand je repense à comment on était, j'ai ce... j'ai une mauvaise sensation dans le ventre.
Je crois que je te dois des excuses.
Rachel : Pourquoi ?
Ben : Parce que j'étais horrible.
On était une catastrophe romantique.
Rachel : Tu trouves ?
J'étais déprimé.
Tu étais super stressée.
Rachel : Stressée ?
Ben : Je te donnais les raisons de l'être.
Mais c'est différent maintenant.
Les choses se sont posées.
J'ai l'impression qu'on a une chance d'avoir une vraie amitié platonique.
Parce que je te trouve géniale, vraiment.
Ça te va ?
Rachel : Bien sûr.
Felix : Vous savez... ma plus grande toile était sur l'auriculaire de mon père.
Mon père était boucher et il s'est coupé le doigt.
2 millions de dollars.
Et tu sais pourquoi ?
Parce que ça communiquait quelque chose d'honnête, de vrai, que tout le monde pouvait comprendre et ressentir.
Et c'est ce qu'est l'art.
L'art fonctionne quand il communique la vérité.
Cam : Vous avez vendu une toile de l'auriculaire de votre père, pour 2 millions ?
Felix : Le moignon de son doigt.
2,6.
Cam : Putain.
Vous avez un pinceau pour moi ?
Felix : Je peux pas t'apprendre à peindre.
Je peux t'apprendre à cuisiner.
Je peux t'apprendre à faire les meilleurs spaghetti "amatriciana".
Tout dépend de la gazinière.
Lulu : Il ne sait faire que ça.
Felix : Tu as une bonne gazinière chez toi ?
Je sais que ça fait très bourge, mais la gazinière compte.
Tout dépend de la chaleur.
La chaleur et le timing.
Cam : Chaleur et timing.
C'est tout ?
Felix : Et le vin.
Il en reste ?
Lulu : Non.
Felix : Je vais chercher du Brunello.
Cam : Ton père déchire.
Lulu : Il t'apprécie.
T'es son genre.
Cam : Et toi ?
Je suis ton genre ?
Lulu : Pas vraiment.
Cam : Sérieux ?
Lulu : Si tu voyais mon ex, tu serais d'accord.
Cam : Il mettait du maquillage ?
Lulu : Il portait une tunique et une cape.
Cam : Je porterais une cape pour toi.
Domingo : Diesel Aigre.
OG Kush.
Purp de papi.
Et ma préférée Brume Bleue.
C'est de la Sativa.
Ça monte à la tête.
Tu veux la ressentir dans ta tête ou le corps ?
Rachel : Je ne veux plus ressentir ma tête.
Domingo : Brume Bleue.
Dure journée ?
Rachel : Oui, pas facile.
Domingo : Tu sais ce que je fais ?
Rachel : Non, tu fais quoi ?
Domingo : Je me fais un sandwich grillé à la dinde, et je regarde "Scarface".
Rachel : Désolée.
Mais je suis pas du genre sandwich.
Domingo : Si tu veux, dehors j'ai un shih-tzu qui s'appelle Mooshoo.
Elle adorerait aller se promener.
Et elle est très à l'écoute.
Rachel : On peut fumer avant ?
Domingo : Je préférerais aussi.
Rachel : Y en avait un gramme, c'est ça ?
Je te dois combien ?
Domingo : Je peux pas te prendre ton argent.
C'est cadeau.
Rachel : C'est gentil.
Merci, Domingo.
Domingo : Avec plaisir.
Pardon, j'aurais pas dû faire ça.
Désolé.
Rachel : C'est pas grave.
Rene : Va là-bas et ne remue pas trop ça, d'accord ?
Ce doit être l'élève modèle dont j'entends parler.
Ravi de te connaître, Nilda.
Nilda : Comment allez-vous ?
Rene : Ta maman, elle va être célèbre.
Nilda : Grâce à une vidéo pour Rasta Monsta ?
Pitié.
Et ma mère a l'air trop assoiffée pour quelqu'un de 32 ans qui défile dans un mini short.
Impossible.
Mec : Éteins.
Wilfredo : Ils débloquent.
C'est quoi cette rampe en feu ?
Tu essayes de profiter de moi ?
Rene : Et t'oublies skate ou meurt ?
Wilfredo : Je veux vivre aujourd'hui.
L'hôpital est juste à côté, d'accord ?
Le SAMU est en numéro direct, et mon pote Eddie, là-bas, est secouriste.
Tu ne mourras pas aujourd'hui.
Wilfredo, je crois en toi !
Tu peux le faire !
Rachel : Désolée, je voulais pas te réveiller.
Domingo : C'est pas grave.
Tu vas où ?
Rachel : Faut que j'aille retirer de l'argent, me faire une pédicure, manger un truc et des trucs.
Domingo : Cool.
Tu veux prendre un petit déj' ?
Rachel : Je sais pas. T'as faim ?
Domingo : Je suis plus affamé qu'un mort de faim.
Rachel : Tu veux manger quoi ?
Domingo : Peu importe.
Ben : Nancy a dit que le comité artistique était difficile.
Cam : T'inquiète pas, les parents m'adorent.
Ben : On a pris le blason de votre école, mais on l'a refait à notre sauce sans compromettre l'intégrité de son design.
Cependant, on a pris quelques libertés sur le dragon.
Fille : Serpent.
Cam : C'est du pareil au même.
Fille : Pas vraiment.
Garçon : Tu connais des serpents qui crachent du feu ?
Fille : Ouais, donc Louis et moi, on le sent pas trop.
C'est évident.
Ben : Évident ?
Si vous n'étiez pas inspiré, il fallait pas prendre le travail.
Fille : Je connais Crisp.
Cam : Vraiment ?
Fille : Vous avez du potentiel, mais c'est assurément pas dans ce tee-shirt.
Je pense qu'il va valoir retourner à vos dessins.
On dirait que ça va être nuit blanche au studio Crisp.
Ben : "Je connais Crisp".
Et c'était quoi cette écharpe-gants ?
Elle pense que c'est cool ?
Cam : C'est pas cool.
Ben : Peu importe. Partons d'ici.
Je vais dire à Nancy qu'on arrête.
Tu avais raison.
Cam : T'as l'impression d'avoir tout déchiré ?
Ben : Ouais, t'as pas aimé le serpent ?
Cam : Je sais pas.
Ben : T'es sérieux, là ?
Cam : Tout ce que je dis peut-être qu'on devrait être plus honnête, un petit peu plus... personnel.
Ben : Personnel ?
On était dans le public, qu'est-ce qu'on sait de ces morveux ?
Cam : L'art doit dire la vérité, non ?
Ben : En fait, c'est assez drôle.
Debbie : Êtes-vous prêts pour Rasta Monsta ?
Un !
Deux !
Mec : C'est quoi ce bordel ?
C'est horrible ! C'est choquant !
Rene : Partez de là !
Mec : C'est vous qui devriez rentrer.
Vous ne devriez pas regarder ces ménestrels.
Rene : Dégagez !
Mec : N'adhérez pas à cette merde raciste !
Allez, faites pas ça.
Rene : Ne me dites pas "Allez".
C'est à moi.
Mec : C'est des conneries ! Regardez-la !
Rene : C'est pas grave. Je gagne ma vie !
Mec : En prostituant mes gens !
Vous devriez avoir honte de vous.
Qu'est-ce que ce putain de Rasta Monsta ?
Wilfredo : Je suis le Rasta Monsta, enfoiré !
Mec : Qu'est-ce que vous foutez ?
Arrêtez !
Non !
Écoutez-moi !
Wilfredo : Je tuerai pour toi René !
Longue vie au grand... Rastafari !
Rene : Mec, ne fais pas ça ! Allez !
Eddie, amène-moi un extincteur !
Mikey, un extincteur !
Non, arrête ça !
Ben : Allô ?
Andy : Je te dois une excuse.
Notre dernière réunion j'étais pas au top.
Au fait, c'est Andy Sussman.
Ben : Merci.
Andy : Et parce que je crois que Crisp est vraiment spécial, je suis prêt à enfreindre mes règles et t'offrir une place dans mon équipe.
Ben : J'apprécie, mais je pense ça ira.
Andy : Votre commercial, vous a eu Barney's ?
Ben : Pas vraiment.
Andy : Donc tout n'est pas si bon, hein ?
Stacey Rowe te dit quelque chose ?
Ben : Ça devrait ?
Andy : C'est la nouvelle assistante-acheteuse chez Barney's.
Et une ancienne de Tulane, comme moi.
Ben : Toi et 3 000 autres personnes en ville.
Andy : Je l'appelle.
Et je peux être très persistant.
Ben : Bonne chance avec ça.
Andy : Je crois qu'on se créer notre chance.
Ben : Alors, fais-toi une bonne chance.
Bonne soirée, Andy.
Andy : Bonne nuit, Ben.
Merde !
Debbie : Tu dois trouver un skater qui soit pas fou.
Rene : J'ai dépensé beaucoup d'argent ce soir, pour rien.
Des fois j'ai l'impression que Dieu veut pas que je réussisse légalement.
Debbie : Crois-moi, je connais ce sentiment.
Je veux qu'on y arrive.
Et je resterai avec toi jusqu'à ce moment.
Rene : Merci.
Debbie : Maintenant, tu peux être un amour et aller chercher ma veste dans le van ?
S'il te plaît, papi ?
Rene : D'accord.
Wilfredo : Quel âge tu as ? Merde !
Rene : Putain Wilfredo, je vais te tuer !
Nilda : Merde ! Ne le dis pas à ma mère !
Cam : Je pense que le compte y est.
Mec : On peut faire mensuellement.
Toujours en liquide.
Si ma soeur se plaît pas à Philadelphie, elle voudra récupérer son appart, compris ?
Cam : Tout à fait.
Mec : Si quelqu'un te demande, c'est aussi ta soeur.
Cam : Bien sûr.
Quand j'étais petit, ma chambre donnait sur une poubelle.
Je faisais toujours des cauchemards.
Je rêvais qu'un drogué allait en sortir et me tuerait.
Mec : Les poubelles passent le jeudi.
Et le vide-ordures est cassé.
Cam : Toute ma vie, tout ce que je voulais... c'était une vue sur la rivière.
Mec : Félicitations. Peut-être qu'un jour ça ne sera plus un rêve.
Rachel : Je sais.
Trop bizarre.
Tu crois que ça gênera pas Ben ?
Lulu : Bien sûr.
Rachel : Le gars m'a dit qu'il avait mal au ventre quand il pense à notre relation.
Lulu : Je suis sûre qu'il n'a pas dit ça.
Rachel : Il a dit un truc du genre.
Tu sais la malle que je lui ai offerte ?
Je lui ai dit que je l'avais eu pour rien.
J'ai payé 1 200 $.
Lulu : C'est mieux. Il devrait pas savoir combien il vaut à tes yeux.
Rachel : Ouais.
Lulu : Fais-en ton cadeau d'adieu.
Rachel : J'aurais aimé y avoir mis un oiseau mort.
Rene : Tu sais que tu ronfles ?
Debbie : Arrête.
Je ronfle pas.
Tu peux débarrasser, s'il te plaît ?
Nilda : Plus tard, je suis occupée.
Rene : Nilda, chérie, viens une seconde.
Ta mère t'a demandé de débarrasser la table.
C'est une bonne chose à faire, après ta super soirée d'hier.
Nilda : Tu as fini ?
Rene : Oui.
Merci.
Nilda : Je peux prendre ton assiette, maman ?
Debbie : Oui, tu peux.
Rene : Tu as une bonne petite.
Tu peux aussi nettoyer la cuisine, chérie.
Fille : J'adore.
Pas peur d'afficher l'évidence.
Ça me rappelle le tatouage de Marc Jacobs, "Bros before hos."
Ben : Content que tu l'aimes.
Cam : C'est Crisp... Sans peur.
Nancy : Le principal aura sûrement un problème avec ça.
Cam : Ouais ?
Fille : On s'en moque. Je le porterai demain.
Et si j'en porte un, l'école entière en portera.
Garçon : Elle a ce genre d'influence.
Nancy : Elle aura mon boulot un jour.
Fille : Je ne crois pas.
Je serai à Paris.
Nancy : Alors si vous pouvez m'appeler
dans une semaine, il se peut que j'aie un truc pour vous deux.
Ben : Absolument.
Des casquettes pour l'équipe de baseball ?
Nancy : Non, Zac Posen les a déjà faites.
Je parle d'une vraie commande.
Vous êtes intéressés ?
Ben : Oui, on est partants. Sans hésitation.
Merci beaucoup.
Vraiment.
Quoi ?
Nancy : Votre copine aime se moquer de vos mignonnes petites oreilles ?
Fille : J'ai Charlotte Bronson.
Nancy : Bon boulot. À bientôt.
Cam : À plus.
Générique de fin