[Previously]
Générique
Julie : Tu mets pas un t-shirt Crisp ?
Ben : Je devrais ?
Ça va faire trop commercial.
Julie : C'est pas le but ?
Ben : Merde.
Prends la carte de visite d'Andy.
Je dois vérifier l'adresse.
Julie : Trouvée.
Ben : Merci.
Julie : Vous êtes sortis ensemble longtemps, avec Rachel ?
Ben : Trois ans, avec des coupures.
C'est mieux ?
Julie : Croustillant, mais délicieux.
Et nutritif.
Ben : Tu fermes derrière moi ?
Julie : Oui. Je mets les clés où, quand je pars ?
Ben : Garde-les.
Julie : Tu me donnes des clés ?
C'est un grand moment.
Je les laisserai sous le tapis en partant.
Je voulais te voir paniquer.
Ben : Pourquoi je paniquerai ?
Julie : Tu veux que j'aie une clé ?
Ben : T'en veux une ?
Julie : Je veux que tu saches ce que tu veux.
Ben : Je veux être à l'heure.
Julie : Salut.
Ben : À ce soir.
Julie : Bonne chance pour les tee-shirts.
Cam : Ça doit être là.
Ben : N'hésite pas à en prendre deux.
Cam : C'est parti.
Ben : On y va.
Andy : Les marges sur le coton japonais, ça doit vous tuer.
Je peux vous avoir la même chose à moitié prix.
Ben : Tu es commercial pour d'autres designers ?
Andy : Honnêtement, non.
Mais ma famille travaille là-dedans depuis cinq générations et je suis un bon vendeur.
Je vends des uniformes depuis mes 13 ans.
Vous imaginez ce que je pourrais faire pour Crisp ?
Cam : Nous baratine pas.
Andy : J'ai pas de showroom en ville, dans un loft sympa, avec une bombe à la réception.
Mais ensemble, on peut devenir un showroom en ville avec une armée de bombes réceptionnistes.
Ben : Et pour Barney's ?
Andy : Si vous voulez y être, j'appellerai jusqu'à avoir un entretien.
Ben : Tu connais personne là-bas ?
Cam : Barney's l'obsède.
Il y travaillait avant.
Ben : Ignore-le.
Andy : Je serais pareil à ta place.
En résumé, travailler avec moi, c'est un défi car je connais pas tous les acheteurs du monde.
Mais être les petits nouveaux, ça aide.
Quand j'aurai des contacts, je ne vendrai qu'une marque.
Je mangerai, dormirai, vivrai et mourrai avec Crisp.
Les mecs, allez.
Laissez-moi une chance de faire mes preuves.
C'est juste, non ?
Cam : D'accord.
Andy : Laissez-moi des échantillons.
Je veux commencer très vite.
Robin : Je sais, mais c'est une salope.
Que veux-tu que je te dise ?
Oui, c'est ma soeur.
Si elle arrêtait de faire la traînée et se prenait au sérieux, les mecs la prendraient au sérieux.
Je sais pas quoi te dire.
Heureusement que t'as deux filles.
Maman, je dois y aller.
J'ai un entretien.
Ça va s'arranger.
Au revoir.
Désolée.
Bonjour, Robin.
Ravie de vous rencontrer.
Rachel : Moi aussi. Voici pour vous.
Robin : Voyons voir.
C'est vous.
Rachel : Comment ça ?
Que voulez-vous dire ?
Robin : Vous êtes parfaite.
Rachel : Non, loin de là.
Robin : Vraiment ?
Parce que je le suis.
Et j'essaie de trouver une autre moi.
Que pensez-vous de "Biscuit" ?
Vous le lisez ?
Rachel : Pas toujours.
Mais quand je le lis, j'aime bien.
Robin : Dites-moi.
Pourquoi devrais-je vous embaucher alors que vous avez admis ne pas lire "Biscuit" et ne pas être parfaite ?
Rachel : Voilà mon point de vue.
J'adore cuisiner.
J'adore faire des gâteaux.
Je suis une artiste.
Enfin, j'y reviendrai.
Mais dans mon appartement, la cuisine fait 2m².
Je représente une génération de jeunes femmes qui, à ce moment de leur vie, ne peuvent que rêver... de jongler entre famille et travail, tout en cuisinant parfaitement.
On est dans une période de transition.
Et on voit "Biscuit" comme une grande soeur cool.
Robin : J'adore ça.
Vous êtes branchée.
C'est ce qu'il nous faut.
J'adore.
Kevin : Encore un "Cuba Libre".
Et mettez un peu plus de Bacardi.
C'est pas le seul café avec le câble.
Kevin : Je sors, mec.
Eddie : Tourne-toi.
Kevin : Il se passe quoi ?
J'ai essayé de t'appeler.
Rene : Je vois pas pourquoi tu n'as pas réussi.
Je viens de passer chez Orange, pas vrai Eddie ?
Eddie : La réception est meilleure.
Kevin : Attendez.
Désolé, c'était stupide.
J'avais l'argent.
Vraiment.
St. John m'a ruiné.
Rene : Normalement, Jabar te casserait le nez pour 4000 $.
Kevin : S'il te plaît, non.
On se connaît depuis longtemps.
Rene : Mais en fait, je suis venu aujourd'hui... pour t'offrir une autre option de paiement.
Au lieu de te tabasser toutes les semaines, tu vas t'arranger pour que ton agence de pub, s'occupe de mon entreprise.
Kevin : Rene, t'es un usurier.
Rene : Pour Rasta Monsta, idiot.
Je veux faire grandir ma marque.
Je dois trouver une stratégie pour que ça soit connu en banlieue.
Kevin : Mais, je suis comptable.
Je suis pas dans la création.
Rene : Alors, t'as intérêt à devenir créatif, rapidement.
Tu me reçois ?
Lulu : T'aurais dû me dire que tu cherchais un commercial.
Cam : On cherchait pas, on est tombés sur cette opportunité et on a besoin d'aide pour la vente, Mlle deux-sweats-pour-commencer.
On galère.
Lulu : Jamais entendu parler d'Andy Sussman.
Cam : C'est un nouveau.
Lulu : Si Ben veut rentrer chez Barney's, il faut voir mon amie Nancy Frankenburg.
Elle a le meilleur showroom de NY, et elle connaît des gens chez Barney's.
Cam : Sérieux ?
Lulu : On sait jamais.
Autant la rencontrer.
Cam : C'est vrai.
Lulu : Elle organise un brunch ce week-end, si vous voulez venir avec moi.
Cam : Tu ferais ça pour nous ?
Lulu : Pour Ben, oui.
Ça me fait plaisir.
Cam : Et toi et moi ?
Je t'emmène quand au 1 Oak ?
Lulu : Je sors plus vraiment.
J'ai fait un malaise dans un club quand j'avais 15 ans.
Je suis casanière.
J'aime cuisiner.
Cam : On fera ça, alors.
Lulu : Tu vas cuisiner pour moi ?
Cam : Oh oui.
Mon "ropa vieja" va changer ta vie.
Lulu : Je viens quand tu veux.
Cam : Sauf que j'ai pas encore de vraie cuisine.
Tim : J'arrive pas à croire que t'es vendu ces merdes si vite.
Et que vendre de l'héroïne était facile.
Content de te voir.
Ça va, mec ?
Le pote de Ben, c'est ça ?
Ton nom ?
Cam : Cam.
Tim : Comment était ta soirée ?
Cam : C'était sympa.
Tim : Je te la pique histoire qu'on parle de la vente de cette merde.
Désolé, mec.
T'as faim ?
Lulu : Désolée, Cam.
Rachel : C'est Rachel.
Ben : Elle a l'air parfaite, mais Andy ?
On lui laisse pas une chance ?
Cam : Si, mais ça coûte rien de prendre le temps d'y réfléchir.
D'où tu connais Nailgun ?
Ben : Le Bon Coin.
Cam : Ils t'ont payé le dessin combien ?
Ben : 300.
Cam : Alors, ces gars sont bons ?
Fille : Ils te feront danser la bite.
Cam : Et voilà.
Ben : Nancy Frankenburg vit où ?
Cam : Bank street.
Ben : Dans West Vill ?
Cam : Une brownstone.
Ben : Si on va à son brunch, on devrait récupérer nos échantillons.
Cam : Tu peux passer chez Andy ?
Ton pote va visiter un appart.
Ben : Quoi ?
J'aime ta confiance, petit.
Cam : Il faut bien que je me lance.
Mec : Ils aiment ton dessin, mais ils veulent revoir quelques trucs.
Désolé. Ils sont perfectionnistes.
Tu connais les artistes.
Voix : "Ce mec est en passe de devenir le prochain roi de Burn."
"Regardez-moi ce saut qu'il nous fait."
Kevin : C'est génial.
Pas vrai ?
Génial.
Mec 2 : En gros, un sportif de l'extrême représente votre marque, d'accord ?
Ils font des cascades de folies en portant votre logo.
Vous enregistrez la cascade, la diffusez sur Internet.
Les gamins font tourner la vidéo à leurs amis et ça se gère tout seul.
Rene : On doit faire ça pour que Rasta Monsta entre dans les banlieues ?
Mec 2 : Votre vidéo devient virale.
Soudainement vous avez des millions de paires d'yeux dans tout le pays, et même le monde, qui vous regardent.
Rene : Virale ?
Kevin : Et le meilleur... tu ne payes rien, pas un centime.
Mec 2 : Il faut quand même produire la vidéo et les frais d'agence, bien sûr.
Rene : Je déteste les frais.
Kevin : Bien sûr.
Mais comparé à une pub télé, ça coûte rien.
Mec 2 : C'est vrai.
Le plus cher est de payer l'athlète.
Rene : C'est cher ?
Mec 2 : Ça dépend à qui vous demandez.
Ça peut être 50 000 $.
Rene : Pour faire du skateboard ?
Mec 2 : Il faut un certain niveau quand même.
Kevin : Le mec risque sa vie pour toi.
Pardon.
Rene : Je vais y réfléchir.
Merci pour votre temps.
Vous étiez géniaux.
Je vous recontacterai.
La sortie ?
Mec 2 : La première à droite.
Vide ton bureau.
Tu es viré.
Kevin : Vraiment ?
Sérieusement ?
Mec 2 : Oui, sérieusement.
Kevin : C'est super sympa.
Putain de chamallows.
Cam : J'ai toujours rêvé d'avoir une vue pareille.
T'as chopé hier soir ?
Ça a marché.
Kappo : Non, le contraire.
J'ai dormi au bureau hier soir.
Je suis en pleine négociation.
Ça me tue.
Mais si ça marche, je t'offre cet appart pour Hanukkah.
Fille : Si vous êtes intéressé, remplissez ces documents et laissez-les-moi à mon bureau.
Merci.
Caitlin, c'est Brianna.
Salut, toi !
Kappo : Je l'épouserais bien hier.
Tu peux payer le loyer ?
Cam : Ben et moi, on a signé avec un commercial.
Plus 50 heures par semaine pour Rene.
Donc, ouais, je pense que je peux y arriver.
Kappo : Je vais t'apprendre la formule que m'a apprise ma mère en sortant de la fac.
Le loyer égale une semaine de salaire.
Cam : Celle de ma mère, c'était ice-tea en poudre et vodka.
Donc pour vivre ici, je dois me faire 3000 par semaine ?
Putain.
Kappo : Domingo Starr.
T'as eu mes messages pour mes cousins ?
Des hippies juifs de Newton, Mass, en ville pour un concert de Jack Johnson.
Mec, tu vas te faire une fortune.
Le seul truc c'est qu'ils sont à Chappaqua.
Il faut livrer.
Andy : Tu crois que je suis retardé ?
Ben : Non.
Andy : Non mais sérieux ?
"J'ai besoin des échantillons pour des amis" ?
C'est quoi ?
T'as signé avec quelqu'un ?
Ben : Non.
Andy : Si, tu l'as fait.
Ben : C'est pas vrai.
Andy : C'est quoi ce bordel, alors ?
Sois franc avec moi.
Ben : On va peut-être voir quelqu'un à un brunch, mais rien d'officiel.
Juste comme ça.
Andy : Juste comme ça !
Tu risques de me perdre, pour un brunch ?
J'ai dû faire une sacrée impression.
Ben : Honnêtement, tu nous as coincés hier.
Andy : Je suis passionné par mon métier !
Je vise, charge et tire.
Ça s'appelle avec les couilles.
Ben : Oui, et on a aimé.
Andy : Super.
Super !
Dis-moi t'es partant ou pas ?
Parce que tu vois, je reviens pas en arrière.
Ben : Je sais pas.
On pensait juste que...
Andy : Dis ce que tu as à dire.
Ben : Je veux dire qu'on a besoin de nos échantillons.
Désolé.
Andy : Donc on arrête.
Profite de ton week-end.
Eddie : Moi et Mike, on a réfléchi et je crois que ça pourrait faire parler de Rasta Monsta.
Rene : Bon. Voyons ça.
Mais à quoi vous pensez les gars ?
Tu vas tuer Jabar.
Tu t'es déjà tiré dans le pied.
Jabar : Patron, c'est des balles à blanc et il y a une amorce dans la canette.
On t'a eu.
Sécurité avant tout.
Rene : Vous ne comprenez pas !
Pas d'armes !
Je bosse dur sur mon image, et voulez vous la jouer "Scarface".
La prochaine fois que vous réfléchissez, utilisez votre cerveau, d'accord ?
Eddie : Merde.
Rene : Merde.
Eddie : Ça va ?
Rene : Ça va ?
Il s'est fait dessus.
Assieds-le.
Mike : Viens par ici.
Rene : Assieds-le !
Jabar : Ça va.
Cam : Donc j'ai pensé... tu as besoin de livrer, et vu
que je tourne en ville la journée... Un peu de synergie.
Domingo : Qu'on soit clairs.
Tu veux livrer avec ton van Rasta.
Ça sera parfait.
Comme un camion de glace.
Tu sais, genre,
"Flicaille, viens prendre ta beuh."
Cam : Non, ça sera pas comme ça.
Ça sera réglo, on sera sous-couverture.
T'en penses quoi ?
Fille : Regarde-moi ce chien.
J'en veux un.
Domingo : Alors Stace ?
Ça va ?
Fille : Crevée.
Mais mon copain m'amène à Porto Rico pour le week-end, c'est ma lumière au bout du tunnel.
Domingo : Voilà votre lumière au milieu du tunnel.
Balance.
Fille : Je vais essayer de faire fumer Daniel pendant le week-end.
Il doit apprendre à se détendre.
Domingo : Le monde entier doit apprendre à se détendre.
Fille : Merci, bébé.
Domingo : Profite.
Cam : Tu veux y réfléchir ?
Domingo : Y a pas moyen.
Je prends un train pour Chappaqua et retour dans la vraie vie.
Tu peux me déposer ?
Cam : Oui, bien sûr.
Domingo : C'est cool.
Viens par ici, Boo.
Le dit pas à ton maître.
Je suis supposé te promener.
Rachel : Je t'en prie, entre.
Et voilà.
Domingo : T'as vraiment un chouette appart'.
Rachel : Merci.
Tu peux t'asseoir là, et sortir tes marchandises.
Et je les parcourrai.
Domingo : Alors je vais les sortir pour que tu les parcoures.
Ben : Comment ça, Lulu ne vient pas ?
Cam : Des problèmes pour rentrer des Hamptons.
Elle est coincée là-bas.
Ben : Tu te fous de moi ?
Cam : Elle doit être avec un mec.
Ben : On a perdu notre commercial.
Et on peut pas rentrer.
Cam : Pourquoi pas ?
Ben : On va pas entrer comme des voleurs.
C'est bizarre.
On connaîtra personne.
Cam : On est là avec nos échantillons.
Les gens se connaîtront pas tous.
Il y aura au moins cent personnes.
Ça se verra pas.
Concierge : Puis-je prendre votre sac ?
Cam : Bien sûr.
Ben : Garde-le avec nous.
Cam : On va le garder avec nous.
Et maintenant ?
Ben : Cherchons à manger.
Cam : Y a des huîtres.
Ben : Bonjour.
Cam : Quand j'étais barman à Balthazar, j'abusais de ma remise employé au bar des fruits de mer.
On m'appelait le suceur des mers.
Ben : Et puis, ils t'ont viré une semaine après tes débuts.
Cam : Je détestais ce job de toute façon.
Rachel : Maintenant que j'ai un job, je me demande... quelle peine de prison je viens de m'infliger.
Domingo : Tu devrais être fière.
T'as géré l'entretien.
Rachel : Oui, mais je gère toujours les entretiens.
J'aime obtenir le job.
Domingo : Bonne chance.
Viens, lève-toi.
Rachel : On va où ?
Domingo : On va te faire prendre l'air frais avant que tu t'enfermes dans cette cage à air conditionnée.
Et Rufus doit pisser.
Isaac : La vie nocturne était super pour la mode, avant.
Il n'y avait pas de Sartorialist pour te dire quoi faire.
Il y avait cinq boîtes, il fallait y être.
On y voyait, Blondie, Sprouse et Nancy.
Directement venue du train.
C'était quand... Dans les environs de 1987.
Cam : J'aurais aimé y être.
Ben : T'avais cinq ans, alors ça aurait été bizarre.
Isaac : Merci.
Merci beaucoup.
Bref, regardez-la maintenant.
C'est une icône de la mode, non ?
Et elle tue ces acheteurs.
Vous avez vu ?
Corrigez-moi si je me trompe, mais c'est Nancy qui a introduit les premiers jeans à 100 $ aux États-Unis.
Et regardez-la maintenant.
"Vous pouvez arrêter avec les jeans ?"
Arrêtez avec les jeans.
Au revoir.
Nancy : Ne t'inquiète plus.
Je m'en occupe, va t'amuser.
Bonjour. Qui êtes-vous ?
Qui vous a amené ?
Ben : Lulu di Florio.
Nancy : Je ne l'ai pas vue.
Ben : Ouais, elle est pas là.
Elle est dans les Hamptons.
Coincée.
Mais on a des trucs à nous dans sa boutique.
Nancy : Vous êtes designer.
C'est bien.
Ben : Ouais, merci.
On a amené des échantillons, si vous voulez y jeter un oeil.
Nancy : Vous parlez affaires le dimanche ?
Ben : On m'arrête plus.
Nancy : Contente de vous avoir connu.
Regardez qui voilà.
Stefan !
Comment était Como ?
Stefan : Glacé, mais Berlin était génial.
Nancy : J'imagine.
Je veux tout savoir.
Arrête.
Rachel : Je suis restée là, à me demander "est-ce que je serais devenue une surdouée du banjo ?"
Domingo : Merde.
Rachel : Quoi ?
Domingo : Regarde ça.
Un gant abandonné.
Quand j'en vois un dans le caniveau, je me sens mal pour lui.
Rachel : Tu te sens mal pour le gant ?
Domingo : Ouais. Ça a commencé quand j'étais gosse, avec des mitaines.
Un gant.
Rachel : Un gant.
Ben : On est pas censés être en haut.
Cam : Il y avait la queue aux toilettes.
Je pense que Mlle Nancy souhaiterait que les gens puissent se soulager.
Ça, c'est mon style.
Juste là.
Ben : C'est la chambre de son gosse.
Cam : Comment tu sais ?
Ben : J'ai vu des photos sur le frigo.
Cam : C'est plus grand que l'appart où je vis avec ma grand-mère et mes cousins.
Ben : C'est une chaise Eames.
Putain.
C'est un Basquiat ?
C'est un Basquiat.
Cam : Certaines choses ne changent jamais.
J'avais ces petits militaires.
Ben : Mon Dieu.
J'y crois pas, on a voulu lui montrer nos échantillons.
T'avais dit qu'on ferait des affaires.
Cam : C'est ce que Lulu avait dit.
Ben : Repose le jouet, on s'en va.
Cam : Non, il en a des millions.
C'est un souvenir de cette chambre.
Ben : Repose-le.
On pourrait nous regarder.
Il y a peut-être des caméras.
Cam : C'est du délire.
Ben : Du délire ?
On n'en sait rien.
On ne sait rien de ce qui se passe ici.
Repose-le.
Tu m'as frappé ?
Cam : Quoi ?
Ben : T'as commencé.
Cam : Tu veux pas ça.
Ben : T'as commencé.
Cam : Attention aux pieds.
Ben : Quoi ?
Cam : Regarde ça, petit. T'en dis quoi ?
Ben : Quoi ?
Cam : Par ici.
Ben : On est quittes.
Cam : J'ai ça, maintenant.
Ben : Des armes ?
Nancy : Vous voulez sortir ?
Cam : Tu l'as retrouvé ?
Ben : Ouais, désolé.
Cam : Désolé.
Ben : Mon porte-feuille...
Je l'avais perdu.
Cam : C'est pas notre monde.
Tous des hypocrites, de toute façon.
On devrait reprendre Andy.
Ben : C'est pas lui qu'il nous faut.
On a été des outsiders toute notre vie.
Je veux que ça change.
Putain, t'as laissé le sac !
Cam : Tu l'as laissé.
Ben : Je peux pas y retourner tout de suite.
Cam : On ira demain.
Ben : D'accord.
Cam : Au moins, on a eu quelque chose.
Ben : T'es le pire.
T'es le pire du pire.
Rene : Excuse-moi.
Tu t'appelles Wilfredo Gomez ?
Wilfredo : Et ?
Rene : Rene Calderon.
Le cousin de Cam.
Wilfredo : Lui et son pote Donald ont pourri ma carrière de skateur.
Rene : C'est pour ça que je suis là, pour t'aider à revenir au top.
Wilfredo : Je ne skate plus pro.
Tout ce stress me rendait complètement fou.
Je skate pour moi.
Et je fais des sandwiches chez Ruban Bleu.
Rene : Cinq minutes.
Wilfredo : Désolé.
Domingo : Allez Donna.
Rachel : D'accord.
Domingo : Très bien.
Rachel : Je veux pas dire au revoir à ma nouvelle meilleure amie.
Tu vas me manquer, Donna Summer.
Domingo : Elle t'adore, bébé.
Rachel : Qui appelle son chien Donna Summer ?
Domingo : Je trouve que ça lui va bien.
Rachel : Merci, Dom.
Domingo : Pas de problème.
Rene : T'as un choix à faire, mon ami.
Soit, tu deviens le premier skateur sponsorisé par Rasta Monsta, soit, tu refuses et deviens le premier... skateur unijambiste.
Alors pour nous deux, me ferais-tu l'honneur d'être le premier pro à représenter mon bébé,
Rasta Monsta ?
Wilfredo : Je peux en parler à mon cousin ?
Rene : Je t'en prie.
Tu veux de l'intimité ?
Wilfredo : Oui, s'il te plaît.
Nancy : Le sac coupable.
Ben : Le sac coupable.
Nancy : Il manque un de vos sweats.
Mon fils est passé ce matin, et en a pris un.
Ben : Vraiment ?
Nancy : Vous le récupérerez.
Il est à San Francisco avec son père.
Il revient dans quelques jours.
Ben : Il peut le garder, c'est rien.
Content qu'il l'ait aimé.
Nancy : Louie a un très bon goût.
Ben : C'est de famille.
Je me suis complètement ridiculisé hier.
Nancy : Je vais pas vous contredire.
Ben : Désolé pour ça.
Je veux être très clair.
Je veux faire affaire avec vous.
Nancy : Je garde ça en tête.
Bonne nuit.
Ben : À bientôt.
Générique de fin