Ben : Dernier panier. Allez. C'est bon. Je l'ai. Faute.
Cam : C'est petit. Quand j'avais
Ben :Personne ne portera ça.
Cam :Moi si.
Ben :Vraiment ?Putain.
Cam :Parce qu'il est trop étroit.
Je préfère large. Tu le sais.
Ben : Je vais le jeter.
Cam :Attends. C'est pas qu'à toi.
C'est à moi aussi.
Et la réunion ce soir ?
Ben:Et alors ?
Cam : On ne peut pas ne pas y aller
Pete s'est défoncé pour nous.
Ben : Je suis sûr qu'en voyant ça,
Il sera content de ne pas nous voir.
Cam :Le jean est bien.
On y va.
Ben :Pas question qu'on y aille.
Cam : J'y vais seul. Contrairement à toi,
je vais pas lâcher.
Ben : D'accord. Bien.
Il va se moquer de toi.
Laisse-moi en dehors de ça.
Cam :Merci pour l'encouragement, connard.
Ben : Je suis un connard ? Au moins,
j'admets que je suis le seul
responsable , Cam. Laisse-moi seul.
Homme :Voilà le jeu pour Hinky-Poo.
Le noir pour moi, le rouge pour toi.
Darren :Vous suivez les gars ?
Celle-là. Retourne. Allez.
Paye. Vas-y.
Homme : La chance du débutant.
Darren : Vous savez quoi ?
Gardez votre argent, c'est bon.
On mange ensemble ce soir ?
Rachel : En fait,j'avais pensé
faire quelque chose de différent.
Darren : Différent ?
Rachel : Tu vois le jardin près du cloître ?
Darren :Bien sûr.
Rachel :On pourrait y faire l'amour.
Darren : Tu veux faire l'amour dehors,
près du cloître ?
Rachel :Je le fais si tu le fais.
Darren : C'est à cause des Cheez Doodles?
Rachel : Non, je...
C'est en rapport
avec l'histoire des Cheez Doodles
Je suis désolée.Je voulais faire
quelque chose d'inédit avec toi.
Darren : Tu sais, j'apprécie le geste.
Vraiment.
En fait, je te dois des excuses.
J'ai joué au con quand j'ai mangé
les Cheez Doodles
C'était débile.Je m'excuse.
Rachel :On a pas besoin de faire l'amour
pour que tu te sentes spécial ?
Darren : Non
Rachel : Super.
Darren :Mais pendant qu'on en parle,
j'aimerais faire un truc,
que j'ai jamais fait avant, avec toi.
Rachel : C'est quoi ?
Darren : L'ecstasy.
Rachel :Vraiment ?
Darren : Ouais, je l'ai jamais fait.
J'étais sportif au lycée.
Rachel : Tu sais quoi ?
Je l'ai fait une fois avec une copine, à la fac.
Darren :On essaye ce soir alors ?
Rachel : Un soir de semaine ?
Darren : Oui, et alors ?
Rachel : D'accord.
Darren :Super. Tu sais où en trouver ?
Rachel : Attends.
Tu sais où trouver de l’exta ?
Edie : Tiroir de gauche.
Rachel : Tu es sérieuse ?
Edie : Ça date du Burning Man.
Ça se périme ?
Rachel :J'ai trouvé un plan.
Rosa : Quand j'avais ton âge,
le divorce n'existait pas.
On ne partait pas. On restait.
On réglait le problème.
Gloria : Mais c'était des vrais hommes
à cette époque Rosa.
Rosa :Les hommes sont des hommes.
Gloria :Ils prennent de la cocaïne ?
Parient tes cadeaux de mariage ?
Paye des strip-teaseuses
avec l'argent des impôts ?
Rosa :Tito fait ça ?
René :Je dois aller aux toilettes.
Entre.
Tito : Elle est où ?
René : La ferme. Entre.
Tito :Gloria ne dit pas du mal
de moi devant Rosa ?
René :Ma grand-mère
m'a chopé avec un sac de liquide
et je dois lui expliquer
d'où ça vient. Je vais te tuer.
Tito : Il y avait du liquide ?
René : Tu pensais à quoi ?
Tito : Je sais pas, des armes.
René : Non, mec.
Il y avait 100 000 $.
Tito : 100 000 $ ? Et tu m'as rien dit ?
René : L'argent nous fait déconner.
Je n'avais pas envie de te tenter.
C'est quoi ce bordel ?
Tito : Merde.
Où est ma salle de jeu ?
Le ping-pong ?
René :Va chercher l'argent.
Grouille-toi.
Tito :Il n'y a rien ici.
René : J'espère que tu te fous de moi.
Ça vaudrait mieux.
Tito : Je te jure.
Je l'avais mis là il y a 1 mois.
Je l'ai mis là.
René :Tu cherches la merde ?
Tito : Non ! C'était là.
Gloria :Qu'est-ce qui se passe ici ?
Qu'est-ce que tu fous-là, connard ?
René :Il fait la même chose que moi.
Il cherche mon argent.
Gloria :Quel argent ?
Tito : Celui que t'as volé.
Gloria :J'ai pas volé ce putain d'argent.
Tito :J'ai mis son argent dans le plafond
et il est plus là.
Gloria :Il a dû l'enlever avec une pelle !
Tito : René je te volerais pas,
car je t'aime et je te respecte,
et que tu me fais peur.
Gloria : Mets-toi ça dans la tête.
Il te manipule.
Tito : Conneries. Et toi ?
Où t'as eu l'argent
pour acheter tout ça ?
Gloria :C'est pas tes affaires.
Tito : Tu vois ? C'est elle.
Gloria :J'ai eu l'argent par mon père,
espèce de minable petite merde.
Il a vendu sa Chevrolet
pour que je puisse ouvrir mon salon.
Alors vous feriez mieux de dégager
de mon salon et de ma propriété
dans 20 secondes, ou j'appelle les flics.
René : Calmons-nous.
On est une famille.
Gloria : Non, on n'est plus une famille.
T'as foutu mon salon en l'air.
Je te déteste.
Rosa :Que se passe-t-il ?
René :Rien, Grand-mère.
Je t'expliquerai après.
Écoute, je te promets
que je vais réparer
tout ça pour toi, Gloria.
Dis-moi qui est l'entrepreneur
qui a bossé pour toi.
Gloria : Flaco.
René :Flaco ? Des projets Vladeck ?
Tito :Maintenant t'as une raison
de le détester.
Adolescent :Vous avez une clope, monsieur ?
Ben :T'as genre 12 ans.
Adolescent : Dégage, trou du cul.
Homme :On doit s'asseoir et attendre.
Cam :Sympa, le portant.
Homme :Merci.
Darren : C'est ça l'ecstasy ? J'ai toujours pensé
que c'était plus gros.
Rachel : C'est tout ce dont tu as besoin.
Darren : C'est bon ?
Rachel : Ouais.
Darren : c’est parti
Rachel : Ouais. Mon Dieu.
Darren :Quand est-ce qu'on sentira les effets ?
Rachel : Dans 30 secondes.
Darren : 30 ?
Rachel : Je déconne.
Bien assez tôt, mon cher.
Darren On fait quoi ?
Rachel : On écoute de la musique.
Darren : Mauricio, tu mets de la musique ?
René : Hola, Marie.
Marie : Ça fait longtemps.
René : Oui, c'est vrai.
T'as l'air bien.
Marie :Toi aussi.
Tu fais quoi ici ?
René :Je cherche Flaco.
Marie : Il se passe quoi ?
René :Je veux parler affaires avec lui.
Marie : Il est temps que vous grandissiez
et oubliiez le passé.
René :Je pensais la même chose.
Marie :J'entends sa voiture qui arrive.
René : C'est une super voiture
qu'il s'est acheté.
Marie : Il l'a gagnée au poker.
Chanceux, hein ?
René : Flaco l'a toujours été.
Ben : Excuse-moi.
Cam : T'es là pour me voir ou il a une
convention de cons dans l'immeuble ?
Ben : J'avoue, j'ai agi comme
un con. Désolé. Je déteste toujours ce jean.
Cam : Alors pourquoi t'es là ?
Ben : Parce que si on tombe,
on tombe ensemble.
Cam : On va pas tomber.
Homme :À plus tard, Cam.
Autre homme : Un plaisir, Cam.
Cam :C'était comment ?
Homme :Sympa. On verra.
Cam : Je lui dirai un mot.
Homme : J'apprécie.
Ben : Tu sympathises ?
Cam : Quoi ?
Homme : Salut, les mecs,
Haraki a besoin de 2 minutes.
Ça ira ?
Cam : Bien sûr. Merci.
Darren : Mon dieu.
Je me suis jamais senti aussi bien.
Rachel : Vas-y !
Darren : Oh oui ! Mon Dieu.
J'ai toujours voulu ressentir ça.
C'est incroyable.
Je me sens juste libre, libre.
Mon Dieu. Je t'aime.
Rachel : Quoi ?
Darren : Je t'aime.
Rachel : Je t'aime aussi.
Darren : Et je t'aime.
Rachel : Mon Dieu.
Femme : Tu m'aimes ?
Darren : Bien sûr.
Haraki : Beau travail d'artiste.
Bien fait.
Ben : Merci.
Cam : "Crip" tient beaucoup à la qualité.
Haraki : Mais... Je n'aime pas la coupe.
Pas pour moi. Pas pour les consommateurs japonais.
Cam : Ils vont pas aimer
la touche old-school ?
Haraki : Non. Merci.
Vous avez autre chose ?
Ben : Non, juste le jean.
Haraki : D'accord, mes amis.
Revenez me voir plus tard.
Je viens tous les 6 mois.
Ben : Merci du temps accordé.
Haraki :Sympa le T-shirt.
Cam : C'est un "American Apparel".
Haraki : Non, le sien.
Ben : Merci.
Haraki : Qui l'a fait ?
Ben : Moi. Il y a longtemps.
Haraki : Du vintage ?
Ben : Ouais, au lycée.
Haraki : Tu peux en faire 300 ?
Cam : Carrément.
Haraki : Super. Il me les faut
pour mercredi prochain.
Mon assistant vous appellera
demain matin. Bonne soirée.
ton âge, on devait se peindre du sang
pour dire faute.
Garçon : Ça marche pas, mec.
Cam : Je vais te montrer papi.
Rachel : Ça va ?
Darren :Oui, bien sûr. Pourquoi ?
Rachel:Rien. Tu fixes les Cheez Doodles
Darren :Ah oui ?
Rachel : Oui, avec un regard intense.
Darren : J'aimerais savoir ce que ça veut dire.
Rachel :Ce que ça veut dire ?
Darren : Oui, tu dois admettre que
c'est bizarre.
Rachel :C'est...C'est...bête.
Darren :Si tu ne veux pas m'en parler,
Je comprends.
Rachel : Quand je sortais avec Ben,
on débattait sur tout. Un soir, le sujet du débat était :
"Cheez Doodles contre Cheetos"
J'aime les Cheetos , Lui, les Cheez Doodles C'est débile.
Et on a arrêté les débats. Il essayait d'être drôle en me donnant ça.
Darren :C'est drôle.
Rachel :Je peux m'en débarrasser
si ça te mets mal à l'aise.
Darren :Pourquoi gaspiller ?
Cam :Ils faisaient des appels de merde
et ils disaient que des conneries.
Ben :Peu importe.
Tu as dit autant de conneries qu'eux.
Cam :Je dis des conneries
parce que je sais m'en sortir. Quoi ?
Ben: Pete Powell.
Cam: Pete Powell ?
Comme celui de Jean Genetic ?
Ben : Oui.
Cam : On va le voir.
Ben :Je l'ai appelé 4 fois, il ne m'a jamais rappelé.
Il a pas l'air de vouloir parler. C'est pas grave.
On a notre échantillon. Pas besoin de lui.
Cam :Lui aussi a dû faire un échantillon un jour.
Tu vends ses merdes à Barneys. Ça coûte rien de demander ?
Attends. Ça va mec ? C'est Cam. Cam Calderon. Tu connais mon pote Ben ?
Ben Epstein ?
Pete : Mon vieux pote timbré.
Ben : Ça va ?
Pete :ça va.
Ben : la routine ? J'ai essayé de t'appeler
Pete :Ah oui ?
Cam: Plusieurs fois.
Pete : J'écoute pas mes messages.
Tu aurais dû m'écrire. C'était à propos de quoi ?
Cam :On lance une ligne de jean.
Pete : Cool pour vous.
Ben : Tu as 2 minutes, qu'on en parle ?Cam :On aurait besoin de conseils.
Pete :Je suis en ville pour 24 heures. J'ai juste le temps de faire
une réunion et de voir ma mère. Quand je reviendrai, on parlera.
Ben :Ouais. C'est parfait.
Cam :Tu peux pas prendre un petit latté avec ton vieux pote ?
Pete : Ton pote est insistant, Ben.
Cam :Je suis très insistant, en fait.
Pete :Comment dire non à deux mecs qui en veulent ?
En plus, j'ai besoin d'un café. Noir. Je suis pas lattés.
René :Quoi de neuf, mec ?
Joe :René. Hola.
René :Oui, comment va Rasta Monsta ?
Joe :J'essaye de les vendre. Les gens sont à plat,
pas très énergiques.
René :Fais ce que tu peux. J'apprécie le geste.
Tu as vu mon cousin Tito ?Apparemment, il traine
dans le coin en ce moment.
Joe :Il est derrière.
René : Derrière ?
Joe : Ouais.
René :D'accord. Merci Joe.
Petit Tito !
Tito :Merde, René. Tu frappes pas ? Et si j'étais à poil ?
René :Pourquoi tu serais à poil dans un bar ?
Tito : Tu ne sais pas ?
René : Quoi ?
Tito :Gloria m'a viré de la maison. Je vis ici.
René :Pourquoi tu m'as pas appelé ?
Tito :Je l'ai fait. Tu n'as pas rappelé. Oui, Je pensais que j'avais besoin d'argent.
Non, j'avais besoin d'un endroit où dormir.
René :C'est pire.
Tito :Tu vois ? Tout le monde m'évite,
même ma famille.
René : Je te fais marcher.
Tu es mon cousin préféré. Habille-toi. Tu dois retourner chez toi.
Tito : Pourquoi ?
René : Tu te souviens du sac que je voulais que tu caches ?
Tito :Ouais. Je l'ai caché dans le plafond.
René :C'est bien. J'en ai besoin maintenant.
Rentre tes pieds puants dans tes Adidas, et on y va.
Tito :Je peux pas m'approcher de la maison.
René : Selon qui ?
Tito : Le tribunal.
Gloria a eu un ordre d'éloignement.
René :Qu'est ce que tu lui as fait ?
Tito :Rien. Elle a vu un relevé de ma carte
pour un club de strip-tease. Elle m'a poursuivi avec un couteau.
Je me suis caché et j'ai appelé le 911 Les flics sont venus, elle a pleuré
et ils m'ont arrêté. Tu y crois ?
René :Je te crois. Vous êtes dingues.
Allez. Je dois y aller. C'est parti.
Pete :Vous avez quoi ?
Cam :Crisp Denim.
Pete : Ça sonne bien. Ça me plaît.
Cam :Inspiré des années 70.
Pete : Avec les décolorations, 2 tons ?
Ben :Non, pas de cloches non plus.
Pete :Très bien, je suis curieux.
Cam : Assez pour nous aider ?
Pete : Ça dépend.
Vous avez quelque chose ?
Ben :On a notre échantillon aujourd'hui.
Pete :Désolé les gars. Je pars à 17 h.
Cam :Crois-nous ça déchire.
Pete : J'en suis sûr. J'ai toujours cru que tu serais
dans les fringues, pas moi. Tu sais ce gars,
il a le style de fou. Tu te souviens au temps où tu avais les vieilles Wayfarer
chez Vicky Wyler ?
Ben : Oui, mec.
Pete :Je me suis moqué.
Ben : C'est vrai. Pete Elles sont de retour et à la mode !
Ben :Je reste avec les classiques.
Pete : Je vais vous dire un truc, j'ai un acheteur de Tokyo qui est en ville.
Un ami, il s'appelle Haraki. Il demande toujours des nouveaux.
Je veux que vous tentiez votre chance. J'arrangerai une entrevue.
Cam :Merci.
Rachel: Il bloquait sur les Cheez Doodles.
Edie :Bloqué comment ?
Rachel : Comme ça.
Edie :Ça, c'est du regard.
Rachel :Oui, et puis il les a mangés.
Edie :Ça, c'est intense. C'est un peu con ce qu'il a fait,
si tu veux savoir.
Edie :Peut-être...Je le comprends.
Rachel : Vraiment ?
Edie :Bien sûr. Ces Cheez Doodles sont plus
qu'un snack pour Darren. Ils sont comme un message
de Ben disant :"Connard, j'y étais avant."
Rachel :Je pense pas que c'est ce
que Ben voulait faire.
Edie : Qu'est-ce que tu voulais dire en les amenant chez Darren ?
Rachel : J'allais rien dire.
Ils y étaient avec mes cadeaux.
Edie: C'est un peu insensible. Pas que tu invites ton ex à ta soirée,
mais que tu gardes son cadeau bien en vue. T'es pas prête à avancer ?
Rachel : Si, je le suis.
Edie : Alors commence à le montrer.
Cam : Je kifferais vivre à LA.
Ben :Tu mens.
Cam :Pourquoi je te mentirais ?
Ben : Tu te mens à toi même alors
Cam :Tu crois que je vais mourir ici ?
Ben :Oui, je crois.
Cam :C'est dur, mec.
Ben : D'accord. Tu iras peut-être à Brooklyn pendant une minute.
Cam : Pourquoi tu crois que je partirai jamais ?
Ben : Parce que ta grand-mère veut pas, et comment tu vivrais sans sa cuisine
et sans qu'elle te fasse ta lessive ?
Cam :J'aurai une copine.
Ben:Pas si tu dis ces merdes.T'en auras pas.
Cam :Je m'en fous, je te prouvera que tu as tort. Je vivrai où l'on s'amuse
sous le soleil, fiston.
Ben :Je le croirai quand je le verrai.
Cam : Tu vas le voir. Tu viens avec moi.
Ben : Je vais nulle part, mec. Je suis né ici.
Je vais mourir ici.
Cam : Et tu sais pourquoi ? Tu le sais ?
Ben : Ne chante pas ça.
Cam : Parce que je suis né New Yorkais.
Marsha, mon amour je t'ai manqué ?
Marsha : Et vous êtes ?
Cam:De Croquant denim.
Comment avez-vous pu m'oublier ? Je suis blessé.
Ben : Arrête de la harceler.
Marsha :Ne vous inquiétez pas
je peux le gérer.
Ben :On vient chercher l'échantillon.
Marsha : Asseyez-vous. Et s'il vous plaît prenez
M. l'artiste dragueur avec vous.
Gloria : Qu'est-ce que tu veux ?
René :C'est une façon de parler
devant ma Grand-mère ?
Gloria : Pardon, Rosa. Je ne vous avez pas vue.
René : Tu vas nous inviter à rentrer ?
Gloria : Oui, bien sûr.
René :Merci.
Rosa :Tu vas divorcer ? Gloria Je sais que Tito est votre sang,
mais, avec tout le respect que je vous dois, il est aussi fait de bave.
Rosa :Tu es de la famille. La famille doit être là pour la famille
dans des moments comme ça.
On est là pour te soutenir.
Gloria : Très gentil de votre part, Rosa.
René : Je suis quoi ? Invisible ?
Gloria : Toi aussi, je crois. Asseyez-vous. Je vais vous faire du café.
Rosa : Gracias
Homme:Désolé pour l'attente, les gars.
Ben :Je sais que vous êtes occupé.
Homme :C'est pour ça que je suis encore en vie. Trop occupé pour mourir.
Tous mes amis retraités, morts. Et les autres, ils n'ont rien sauf leurs
petits-enfants malades, et les discussions avec leur vendeur d'assurance vie.
Pas moi. Moi,je suis un ouvrier. Le voilà.
Cam :Ça a l'air génial.
Homme : Vous êtes soucieux, ou vous sautez de joieà l'intérieur ?
Ben : Non, il était différent dans ma tête.
Il a l'air bien. Essaye-le.Homme : Vous pouvez aller là-bas. Il est beau garçon, mais il garde trop
de tension dans son ventre.
Cam : Il a besoin de yoga.
Homme : Il doit baiser.
Cam : C'est ce que j'essaye de lui dire. Allez. Montre.
Homme : Joli pantalon. La coupe ne vous va pas.
Cam : C'est pas mal. C'est ce que tu voulais.
Ben : Oui, parce que je suis trop con.
Cam : Non, tu es juste un peu barré,
tu détestes tout ce que tu fais.
Ben :Personne ne portera ça.
Cam :Moi si.
Ben :Vraiment ?Putain.
Cam :Parce qu'il est trop étroit.
Je préfère large. Tu le sais.
Ben : Je vais le jeter.
Cam :Attends. C'est pas qu'à toi.
C'est à moi aussi.
Et la réunion ce soir ?
Ben:Et alors ?
Cam : On ne peut pas ne pas y aller
Pete s'est défoncé pour nous.
Ben : Je suis sûr qu'en voyant ça,
Il sera content de ne pas nous voir.
Cam :Le jean est bien.
On y va.
Ben :Pas question qu'on y aille.
Cam : J'y vais seul. Contrairement à toi,
je vais pas lâcher.
Ben : D'accord. Bien.
Il va se moquer de toi.
Laisse-moi en dehors de ça.
Cam :Merci pour l'encouragement, connard.
Ben : Je suis un connard ? Au moins,
j'admets que je suis le seul
responsable , Cam. Laisse-moi seul.
Homme :Voilà le jeu pour Hinky-Poo.
Le noir pour moi, le rouge pour toi.
Darren :Vous suivez les gars ?
Celle-là. Retourne. Allez.
Paye. Vas-y.
Homme : La chance du débutant.
Darren : Vous savez quoi ?
Gardez votre argent, c'est bon.
On mange ensemble ce soir ?
Rachel : En fait,j'avais pensé
faire quelque chose de différent.
Darren : Différent ?
Rachel : Tu vois le jardin près du cloître ?
Darren :Bien sûr.
Rachel :On pourrait y faire l'amour.
Darren : Tu veux faire l'amour dehors,
près du cloître ?
Rachel :Je le fais si tu le fais.
Darren : C'est à cause des Cheez Doodles?
Rachel : Non, je...
C'est en rapport
avec l'histoire des Cheez Doodles
Je suis désolée.Je voulais faire
quelque chose d'inédit avec toi.
Darren : Tu sais, j'apprécie le geste.
Vraiment.
En fait, je te dois des excuses.
J'ai joué au con quand j'ai mangé
les Cheez Doodles
C'était débile.Je m'excuse.
Rachel :On a pas besoin de faire l'amour
pour que tu te sentes spécial ?
Darren : Non
Rachel : Super.
Darren :Mais pendant qu'on en parle,
j'aimerais faire un truc,
que j'ai jamais fait avant, avec toi.
Rachel : C'est quoi ?
Darren : L'ecstasy.
Rachel :Vraiment ?
Darren : Ouais, je l'ai jamais fait.
J'étais sportif au lycée.
Rachel : Tu sais quoi ?
Je l'ai fait une fois avec une copine, à la fac.
Darren :On essaye ce soir alors ?
Rachel : Un soir de semaine ?
Darren : Oui, et alors ?
Rachel : D'accord.
Darren :Super. Tu sais où en trouver ?
Rachel : Attends.
Tu sais où trouver de l’exta ?
Edie : Tiroir de gauche.
Rachel : Tu es sérieuse ?
Edie : Ça date du Burning Man.
Ça se périme ?
Rachel :J'ai trouvé un plan.
Rosa : Quand j'avais ton âge,
le divorce n'existait pas.
On ne partait pas. On restait.
On réglait le problème.
Gloria : Mais c'était des vrais hommes
à cette époque Rosa.
Rosa :Les hommes sont des hommes.
Gloria :Ils prennent de la cocaïne ?
Parient tes cadeaux de mariage ?
Paye des strip-teaseuses
avec l'argent des impôts ?
Rosa :Tito fait ça ?
René :Je dois aller aux toilettes.
Entre.
Tito : Elle est où ?
René : La ferme. Entre.
Tito :Gloria ne dit pas du mal
de moi devant Rosa ?
René :Ma grand-mère
m'a chopé avec un sac de liquide
et je dois lui expliquer
d'où ça vient. Je vais te tuer.
Tito : Il y avait du liquide ?
René : Tu pensais à quoi ?
Tito : Je sais pas, des armes.
René : Non, mec.
Il y avait 100 000 $.
Tito : 100 000 $ ? Et tu m'as rien dit ?
René : L'argent nous fait déconner.
Je n'avais pas envie de te tenter.
C'est quoi ce bordel ?
Tito : Merde.
Où est ma salle de jeu ?
Le ping-pong ?
René :Va chercher l'argent.
Grouille-toi.
Tito :Il n'y a rien ici.
René : J'espère que tu te fous de moi.
Ça vaudrait mieux.
Tito : Je te jure.
Je l'avais mis là il y a 1 mois.
Je l'ai mis là.
René :Tu cherches la merde ?
Tito : Non ! C'était là.
Gloria :Qu'est-ce qui se passe ici ?
Qu'est-ce que tu fous-là, connard ?
René :Il fait la même chose que moi.
Il cherche mon argent.
Gloria :Quel argent ?
Tito : Celui que t'as volé.
Gloria :J'ai pas volé ce putain d'argent.
Tito :J'ai mis son argent dans le plafond
et il est plus là.
Gloria :Il a dû l'enlever avec une pelle !
Tito : René je te volerais pas,
car je t'aime et je te respecte,
et que tu me fais peur.
Gloria : Mets-toi ça dans la tête.
Il te manipule.
Tito : Conneries. Et toi ?
Où t'as eu l'argent
pour acheter tout ça ?
Gloria :C'est pas tes affaires.
Tito : Tu vois ? C'est elle.
Gloria :J'ai eu l'argent par mon père,
espèce de minable petite merde.
Il a vendu sa Chevrolet
pour que je puisse ouvrir mon salon.
Alors vous feriez mieux de dégager
de mon salon et de ma propriété
dans 20 secondes, ou j'appelle les flics.
René : Calmons-nous.
On est une famille.
Gloria : Non, on n'est plus une famille.
T'as foutu mon salon en l'air.
Je te déteste.
Rosa :Que se passe-t-il ?
René :Rien, Grand-mère.
Je t'expliquerai après.
Écoute, je te promets
que je vais réparer
tout ça pour toi, Gloria.
Dis-moi qui est l'entrepreneur
qui a bossé pour toi.
Gloria : Flaco.
René :Flaco ? Des projets Vladeck ?
Tito :Maintenant t'as une raison
de le détester.
Adolescent :Vous avez une clope, monsieur ?
Ben :T'as genre 12 ans.
Adolescent : Dégage, trou du cul.
Homme :On doit s'asseoir et attendre.
Cam :Sympa, le portant.
Homme :Merci.
Darren : C'est ça l'ecstasy ? J'ai toujours pensé
que c'était plus gros.
Rachel : C'est tout ce dont tu as besoin.
Darren : C'est bon ?
Rachel : Ouais.
Darren : c’est parti
Rachel : Ouais. Mon Dieu.
Darren :Quand est-ce qu'on sentira les effets ?
Rachel : Dans 30 secondes.
Darren : 30 ?
Rachel : Je déconne.
Bien assez tôt, mon cher.
Darren On fait quoi ?
Rachel : On écoute de la musique.
Darren : Mauricio, tu mets de la musique ?
René : Hola, Marie.
Marie : Ça fait longtemps.
René : Oui, c'est vrai.
T'as l'air bien.
Marie :Toi aussi.
Tu fais quoi ici ?
René :Je cherche Flaco.
Marie : Il se passe quoi ?
René :Je veux parler affaires avec lui.
Marie : Il est temps que vous grandissiez
et oubliiez le passé.
René :Je pensais la même chose.
Marie :J'entends sa voiture qui arrive.
René : C'est une super voiture
qu'il s'est acheté.
Marie : Il l'a gagnée au poker.
Chanceux, hein ?
René : Flaco l'a toujours été.
Ben : Excuse-moi.
Cam : T'es là pour me voir ou il a une
convention de cons dans l'immeuble ?
Ben : J'avoue, j'ai agi comme
un con. Désolé. Je déteste toujours ce jean.
Cam : Alors pourquoi t'es là ?
Ben : Parce que si on tombe,
on tombe ensemble.
Cam : On va pas tomber.
Homme :À plus tard, Cam.
Autre homme : Un plaisir, Cam.
Cam :C'était comment ?
Homme :Sympa. On verra.
Cam : Je lui dirai un mot.
Homme : J'apprécie.
Ben : Tu sympathises ?
Cam : Quoi ?
Homme : Salut, les mecs,
Haraki a besoin de 2 minutes.
Ça ira ?
Cam : Bien sûr. Merci.
Darren : Mon dieu.
Je me suis jamais senti aussi bien.
Rachel : Vas-y !
Darren : Oh oui ! Mon Dieu.
J'ai toujours voulu ressentir ça.
C'est incroyable.
Je me sens juste libre, libre.
Mon Dieu. Je t'aime.
Rachel : Quoi ?
Darren : Je t'aime.
Rachel : Je t'aime aussi.
Darren : Et je t'aime.
Rachel : Mon Dieu.
Femme : Tu m'aimes ?
Darren : Bien sûr.
Haraki : Beau travail d'artiste.
Bien fait.
Ben : Merci.
Cam : "Crip" tient beaucoup à la qualité.
Haraki : Mais... Je n'aime pas la coupe.
Pas pour moi. Pas pour les consommateurs japonais.
Cam : Ils vont pas aimer
la touche old-school ?
Haraki : Non. Merci.
Vous avez autre chose ?
Ben : Non, juste le jean.
Haraki : D'accord, mes amis.
Revenez me voir plus tard.
Je viens tous les 6 mois.
Ben : Merci du temps accordé.
Haraki :Sympa le T-shirt.
Cam : C'est un "American Apparel".
Haraki : Non, le sien.
Ben : Merci.
Haraki : Qui l'a fait ?
Ben : Moi. Il y a longtemps.
Haraki : Du vintage ?
Ben : Ouais, au lycée.
Haraki : Tu peux en faire 300 ?
Cam : Carrément.
Haraki : Super. Il me les faut
pour mercredi prochain.
Mon assistant vous appellera
demain matin. Bonne soirée.